Rika Tymora



♢ Rika a grandi dans la pauvreté, et ça se ressent encore dans son rapport actuel avec l’argent. Elle prend ses finances très au sérieux. Ce n’est pas qu’elle a peur de faire des dépenses : elle a dû en faire énormément, pour ouvrir sa Cantina. Mais elle ne supporte pas de perdre le contrôle de son argent. L’un des pires coups qu’on puisse lui faire, c’est lui faire perdre ses crédits : c’es vraiment quelque chose qu’elle aurait du mal à pardonner.
♢ En quarante ans de vie, elle s’est tissé un bon petit réseau de connaissances à travers la ville. Des amis, des alliés, des gens qui lui doivent des faveurs. Et, bien sûr, quelques ennemis aussi.
♢ Certaines personnes pensent que le nom de sa Cantina est une sorte de référence voilée à l’Eclipse, l’établissement de front du Soleil Noir. Ce n’est absolument pas le cas. Le nom « Moon Palace » vient d’une vieille chanson que lui a apprise son père quand elle était toute petite. Elle ne se souvient pas de toutes les paroles, mais quelques mots lui sont restés.
♢ Le Moon Palace est d’ailleurs plus qu’une simple Cantina. D’abord, c’est l’un des quelques lieux de rencontre réellement neutres de la Ville Basse. Tout le monde, peu importe son allégeance, y sera traité de la même façon ; aucun groupe ne sera favorisé face à un autre. Ensuite, cette Cantina, c’est aussi l’endroit où aller quand on a un problème nécessitant une solution discrète et délicate. Il est de notoriété publique, dans la Ville Basse, que Rika Tymora est la personne à contacter quand on a un souci personnel à régler… à condition d’en avoir les moyens.
♢ Il y a quelques règles dans la Cantina, auxquelles tout le monde doit se plier. Un : pas d’armes dans l’établissement. La sécurité à l’entrée est très complète. Deux : pas de bagarres à l’intérieur. Si vous avez un problème avec un autre client, attendez d’être dehors pour le régler – et n’oubliez pas de payer votre note en sortant. Trois : pas de crédit sans collatéral. Il ne faut pas plaisanter.
♢ Rika est une twi’lek, mais elle a peu de contact avec la culture de Ryloth. Elle n’y a jamais mis les pieds, et personne ne lui a jamais vraiment parlé des coutumes et des traditions des twi’leks. En vérité, elle ne parle même pas twi’leki, à part quelques mots hérités de ses parents, qu’elle n’est même pas sûre d’utiliser correctement. Mais peu importe. Sa planète, c’est Taris, pas Ryloth.
♢ C’est une femme élégante et féminine. Au Moon Palace, elle porte toujours de belles, longues robes, et des coiffes extravagantes pour décorer ses lekkus. Mais quand elle sort en ville, elle enfile quand même des tenues un peu plus pratiques.
♢ Elle n’aime pas la violence, en ayant été trop souvent victime ou témoin. En cas de conflits, quand il faut faire face à un ennemi ou une cible quelconque, elle préfère éviter les attaques de front. Son arme préférée ? Le poison… Certaines personnes pourraient dire que c’est lâche, mais elle trouve juste ça plus intelligent.
♢ Elle n’a pas de respect pour les gens qui croient uniquement en la loi du plus fort. Si quelqu’un n’est capable de s’imposer que par la violence, alors cette personne ne mérite pas vraiment l’attention de qui que ce soit, selon elle.
♢ Néanmoins… il ne faut pas se voiler la face. Pour survivre, à Taris, il faut être capable de se défendre un minimum. Elle possède des compétences assez solide de corps à corps, préférant se battre de façon intelligente et défensive, vu qu’elle est souvent moins forte physiquement que ses adversaires. Elle utilise le poids de ses adversaires contre eux, les déséquilibre, utilise quelques prises de soumissions.


Questions et avis du personnage
Pourquoi votre personnage se trouve t'il sur Taris ? C'est là qu'elle est née, tout simplement - mais c'est aussi plus personnel que ça. Elle se sent étroitement liée et cette planète, à cette ville, tellement qu'elle ne pourrait pas s'imaginer vivre ailleurs. Sa vie n'y a pas toujours été facile, et pourtant c'est son foyer ; toute son histoire s'est écrite dans ces rues... Année après année, elle s'y est forgé une place de choix, et personne ne pourrait plus l'en déloger.

Quel est le point de vue de votre personnage sur le danger que représente les Nihil ? Ils sont une menaces parmis tant d'autres, s'attaquant à ceux qui ne peuvent se défendre. Aux yeux de Rika, se sont juste de nouveaux malfrats opportunistes ; elle reste neutre, officiellement, mais il est clair qu'elle les voit d'un mauvais oeil. Combien de temps avant qu'ils s'en prennent à ses affaires ? Ils sont imprévisibles et elle n'aime pas ça.


Prénom/pseudo Zreyta
Pays Belgique
Disponibilités Je pourrai passer tous les jours. Niveau fréquence des posts, ça dépendra surtout du nombre de RPs que j'aurai ! Mais en général j'essaie de répondre dans les deux semaines, grand max.
Autres Ce forum a l'air trop bieeeeen ! Honnêtement, il me rappelle un autre forum où j'ai été inscrite il y a des années, et qui a été ma meilleure expérience de RP jusqu'à présent. Je suis heureuse de vous rejoindre !

@Jesper Sheed est-ce que l'avatar te convient ? J'avoue ne pas avoir (encore) regardé TBOBF mais si j'ai bien compris elle est vraiment gestionnaire d'un bar en plus x) Je ne l'ai même pas fait exprès.

Oh aussi, j'ai changé le nom, pour faire plus twi'lek, j'espère que c'est OK pour toi...

What's your poison ?

Rika est née dans les bas quartiers de Taris, et son enfance n'a rien eu de glorieux. Le début de son histoire a été à la fois tragique et banale, pour une gamine grandissant dans la Basse Ville... Durant sa petite enfance, ses parents avaient du mal à joindre les deux bout, et ça a encore empiré après la mort de son père, qui avait eu la mauvaise idée de faire des affaires avec un gang violent qui a disparu depuis. Rika avait sept ans, à l'époque, et comme on pourrait s’y attendre, sa disparition l’a beaucoup affectée. Pourtant, elle dut s'endurcir, pour pouvoir soutenir la seule famille qui lui restait : sa mère.

Celle-ci mourut aussi plusieurs années plus tard, d'une maladie, quand Rika avait 16 ans. Heureusement, à ce stade, elle avait déjà appris à se débrouiller seule. Elle aurait pu, par facilité, rejoindre l’un des gangs de la ville basse. Ces derniers n’avaient jamais trop de jeunes recrues à sacrifier. Pourtant, Rika refusait de s’y mêler, que ce soit par indépendance, valeurs personnelles, ou à cause du souvenir de son père. Non : elle voulait se débrouiller seule…

Au début, elle survécu avec des petits boulots à gauche et à droite. Elle était maligne, débrouillarde, mais ça restait une vie de misère. Dans sa tête, elle s'imaginait déjà finir comme ses parents... Et ça, il n'en était pas question.

Elle avait besoin d'une meilleure source de crédits, et pour ça, elle se tourna vers une méthode plus dangeureuse : la chasse à la prime. Au début, tout le monde douta d’elle. Ses premiers contrats furent difficiles à obtenir. Mais Rika avait ses atouts, et elle allait le prouver. Ingénieuse, elle s'allia avec une amie chimiste et se spécialisa dans les poisons. Elle droguait ses cibles pour les rendre plus dociles, les empoisonnait quand elle devait se débarasser d'elles. Au final, elle parvint à se faire une petite réputation dans son quartier. Elle n’était peut-être pas la chasseurs la plus puissante de Taris, mais si on voulait rester discrèt, on pouvait compter sur elle.

Cette vie avait quelque chose d’exaltant – le danger, les récompenses, c’était grisant… Et pourtant, une part d’elle-même avait conscience qu’elle ne pourrait pas faire ça toute sa vie. Et même… qu’elle valait mieux. Elle voulait devenir quelqu’un, pas juste une chasseuse de primes parmi tant d’autre qui serait oubliée l’instant où elle trouverait la mort lors d’un contrat ayant mal tourné. Non : encore une fois, elle avait besoin de plus.

Et puis, un jour, ce « plus » lui tomba entre les mains par surprise. Ca se fit un peu par hasard, à vrai dire. Il y avait un type, un humain de la Ville Basse, qui lui devait des crédits. Elle lui tournait autour depuis des semaines, à réclamer son dû, quand il lui fit la proposition de la payer autrement. Il possédait un bâtiment, une ancienne taverne, dans les hauteurs, près de la ville médiane. Si Rika le voulait, elle pouvait l’avoir, pour rembourser la dette.

C’était une période où elle s’interrogeait vraiment sur son avenir. Et il se trouve que depuis toujours, elle se disait qu’elle aimerait bien être tenancière d’une cantina. Alors, sur un coup de tête, elle accepta.

Sa première visite dans sa nouvelle maison fut… mémorable. Son ancien propriétaire avait décrit l’endroit comme « quasi-neuf », « un coup de balais et il serait prêt à être ouvert », mais bien sûr, c’était un mensonge. La taverne, qui s’était autrefois appelé le « Loophole », était totalement vétuste. Mais elle n’était pas du genre à reculer devant les défis, alors plutôt que de s’avouer vaincue et de tirer un trait sur cette dette, elle retroussa ses manches et se mit au travail.

Encore une fois, personne ne cru à son projet, au début. Tout le monde lui disait que c’était un investissement stupide, qu’elle ne parviendrait jamais à le rénover, et que puisque le Loophole avait fait faillite une première fois, qu’est-ce qui l’empêcherait d’échouer une deuxième ? Même sa location faisait débat – trop bas dans Taris pour certains, trop haut pour d’autres. Mais Rika voyait tout ça comme des avantages. Si le Loophole n’avait pas eu de succès, ça signifiait que le Moon Palace n’aurait pas à souffrir de la comparaison. Si l’établissement se situait entre les deux parties de la ville, ça doublait la clientèle potentielle. Au final, elle fut assez persuasive pour attirer d'autres investisseurs dans l'aventure. Elle versa toutes ses économies et toutes les faveurs qu’on lui devait dans la rénovation. Elle travailla d’arrache-pied jour après jour...

Et enfin, sept mois plus tard, le Moon Palace ouvrait ses portes.

La première semaine, un criminel local y entra comme s'il était chez lui. Elle lui indiqua poliment la sortie. Le lendemain, il revint, avec des amis et des armes. Cette fois, c'est la sécurité à l'entrée qui lui dit de partir, de façon un peu plus musclée. Elle était très claire : le Moon Palace resterait neutre.

Au final, son pari fut gagnant. Sa Cantina trouva rapidement le succès, et se fit une vraie place dans la ville de Taris. Une place qu'elle occupe encore aujourd'hui.